PEUR D’AVOIR PEUR? Vos craintes aussi minimes soient-elles, vous paralysent-elles?
De quoi avons-nous peur?
Peur d’avoir peur…Ou se conter des peurs! La liste de nos peurs peut être longue; un jour ou l’autre, nous avons tous été paralysés par la peur, laissant cette crainte gérer nos actions. Ainsi une peur peut en déclencher une autre, sans même qu’il y ait un stimulus extérieur véritable.
Qu’est-ce que la peur?
En fait, la peur est une émotion désagréable, intense et parfois douloureuse qui peut, malheureusement, nous faire adopter des comportements parfois étranges et entraver notre plein potentiel, d’où la nécessité de la gérer adéquatement et de la réguler. Elle mène souvent à l’immobilisme et inhibe l’action. Selon son degré d’intensité, la peur peut se manifester sous diverses formes : stress, anxiété, angoisse…
La peur, une émotion essentielle à la survie
Nous pouvons affirmer que la peur est une réaction instinctive. Du point de vue de notre évolution, elle a contribué, à travers les époques, à notre survie, en nous aidant à demeurer alertes, vigilants et proactifs dans des circonstances où se présentent de vraies menaces.
Les peurs en milieu de travail; oui, cela existe!
Ce que nous imaginons et interprétons est souvent cause de peur. En fait, certaines de nos peurs ne sont que des projections qui ne se réaliseront probablement jamais. Ainsi, en milieu de travail, ce n’est pas la survie physique qui est en cause mais plutôt la survie sociale et existentielle : peur de l’erreur et de ne pas être à la hauteur, peur d’échouer un projet, peur de ne pas atteindre les objectifs fixés, peur du regard des collaborateurs et du jugement social, peur de l’incertitude quant à un changement dans nos tâches…
Comprendre la source de nos peurs; la peur nous donne de l’information sur nous-mêmes
Dans cette perspective, nous devons apprendre à défier les peurs qui ne sont pas dangereuses, notamment lorsqu’elles émergent en période de changement. Plus nous divisons une peur diffuse en réponses concrètes, moins la conjoncture semble infranchissable, ce qui est plus rassurant.
La peur devient problématique quand elle est omniprésente ou se transforme en posture de vie. Identifier et tenter de comprendre l’origine de nos peurs est un bon début pour les maîtriser. Il faut également travailler sur nos interprétations, trop souvent dignes d’un film catastrophe, en tentant de les rendre plus rationnelles et moins angoissantes. Et ensuite prendre du recul et accepter de sortir de notre zone de confort. Demandons-nous alors : « Que ferai-je si je n’avais pas peur? Pourquoi mes craintes m’empêcheraient d’adhérer à tel ou tel changement? Qu’est-ce-que ces derniers m’apporteraient versus le statu quo ou l’indifférence ou la résistance ? »
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