L’empathie est la clé d’une bonne réunion
Développer son empathie permet de décrypter les véritables enjeux d’une réunion.
C’est un fait, nous détestons tous les réunions. Elles représentent généralement une perte de temps et sont, hélas, bien parties pour perdurer. En tant que dirigeant, votre responsabilité est donc de faire en sorte de les améliorer. Cela ne se résume pas à les écourter, à les rendre plus efficaces ou mieux organisées. Il faut que les participants les apprécient et passent un bon moment.
Le bonheur est très important au travail. Comment pourrait-il en être autrement quand la plupart d’entre nous y passent le plus clair de leur temps ? Les autres options – frustration chronique, mécontentement, voire aversion totale pour son emploi – ne sont tout simplement pas acceptables. Les sentiments négatifs nuisent à la créativité, à l’innovation et au travail en équipe. Soyons lucides : les réunions restent majoritairement le lieu où ces derniers se concrétisent. Si les réunions ne fonctionnent pas, il y a de fortes chances que nous ne parvenions pas à accomplir ce qui est nécessaire.
Apprendre à gérer ses émotions
Dès lors, comment transformer les réunions pour qu’elles soient plus agréables et qu’elles génèrent des sentiments plus positifs ? Il faut, bien entendu, convier les bonnes personnes, rédiger de meilleurs ordres du jour et mieux s’y préparer. C’est la base. Mais si vous souhaitez réellement améliorer le travail effectué ensemble en réunion, il vous faudra développer quelques compétences essentielles en termes d’intelligence émotionnelle, à savoir de l’empathie et une capacité à gérer vos émotions.
Pourquoi l’empathie ? Parce que c’est une compétence qui vous permet de décrypter les comportements : qui soutient qui ? Qui est en colère, et qui se la coule douce ? Où se trouvent les résistances ? Ce n’est pas aussi simple qu’il y paraît. Parfois, ceux qui opposent la résistance la plus subtile prennent des airs de supporters, alors qu’ils n’apportent aucun soutien. Ce sont des tueurs d’idées, intelligents mais sournois.
Lire l’article complet de Annie McKee.
SOURCE : Harvard Business Review France