Trouvant ses origines dans l’histoire des luttes ouvrières et des manifestations de femmes au début du XXe siècle en Amérique du Nord et en Europe, la journée du 8 mars a été officialisée en 1977 par l’Organisation des Nations Unies comme la Journée internationale des femmes.

Encore aujourd’hui, cette journée garde sa pertinence étant davantage qu’un simple symbole.  C’est une occasion propice à la réflexion, à la mobilisation, aux échanges, aux encouragements et aux bilans en ce qui concerne la condition des femmes dans le monde du travail, par exemple.  C’est une journée où l’on peut mettre en lumière leurs réalisations et leurs implications et se questionner sur le chemin qu’il reste à accomplir.

Aujourd’hui, soyons fiers de toutes ces défricheuses du passé qui, à leur manière, ont façonné le Québec: Laure Gaudreault, pionnière du syndicalisme dans le monde de l’éducation, Geneviève Guèvremont et Robertine Barry, journalistes et écrivaines, Carrie Derick, botaniste et première femme professeure, Éva Circé-Côté, militante en faveur de l’éducation de même que Joséphine Marchand, précurseur dans le développement des bibliothèques scolaires et publiques au Québec, pour ne nommer que celles-là.  Elles ont été des modèles exceptionnels et inspirants*. 

Dans cette perspective, reconnaissons la contribution et l’engagement considérables des femmes qui évoluent dans le monde de l’éducation; vos réalisations fortifient notre société à bien des égards.  

En ce 8 mars, célébrons les actions et le leadership de toutes les femmes qui travaillent sans relâche au quotidien afin d’apporter des changements dans la vie des personnes qui les entourent. 

*Ces audacieuses qui ont façonné le Québec : 60 portraits de femmes entêtées, Gilles Proulx & Louis-Philippe Messier, LES ÉDITIONS DU JOURNAL, octobre 2020.