Acceptation de cette normalité
Comprendre l’autre n’est pas toujours une chose facile en soi. Face à des points de vue contradictoires, le cerveau humain va naturellement faire des raccourcis en interprétant, en étiquetant, en faisant des liens et en regroupant des informations basées, entre autres, sur nos événements de vie et notre éducation afin que nous nous y retrouvions plus aisément, avec des idées plus familières.
Mais ce phénomène peut grandement compliquer nos relations au travail. Ainsi, gérer des points de vue divers s’avère un enjeu délicat pour tout gestionnaire qui souhaite maintenir la collaboration et la confiance au sein de ses équipes.
État d’esprit à adopter
Pourtant il est possible d’aborder les désaccords de manière plus productive et apprendre à mieux communiquer sur des sujets clivants. Bien que cela puisse être inconfortable au départ, lorsque le désaccord est argumenté et que chacun accepte la remise en cause de son propre point de vue en étant prêt à le dépasser afin de construire une solution commune, le débat d’idées est une bonne chose. Ce qu’il faut retenir, c’est que le débat n’est pas un combat qu’il faut remporter. En effet, la question ne porte pas sur les EGOS mais sur quelle est la meilleure solution pour mener à bien tel ou tel projet. Le groupe de travail est collégialement imputable et le gestionnaire, comme chef d’orchestre, doit ultimement s’assurer de la bonne résolution de conflits, latents ou exprimés. Les situations tendues ou les mécompréhensions s’avèrent des obstacles à l’esprit d’équipe et à la bonne performance collective…d’où l’importance d’y accorder de l’importance!
Conseils d’A7 pour aider les gestionnaires à naviguer dans la polarisation
- Exemple à montrer : faire preuve d’ouverture face à des avis divergents
- Recul des parties prenantes pour calmer le jeu…Faire comprendre que le civilité et le respect ne sont pas des options au travail
- Nécessité de réflexions supplémentaires : le gestionnaire peut inviter son équipe à analyser les + et les – des diverses solutions
- Compétences communicationnelles à peaufiner : le gestionnaire peut inviter les parties prenantes à suivre un atelier sur ce sujet
- Accompagnement des acteurs le plus rigides
- Remerciement des efforts déployés
- Décision ultime : elle revient au gestionnaire qui expliquera le pourquoi du comment
Cultiver un état d’esprit réceptif est la clé, d’où la nécessité de bien former et d’accompagner les employés à tous les niveaux pour qu’ils apprennent à communiquer autrement, en étant davantage dans l’ouverture. Vos collaborateurs vous en seront reconnaissants!